Midi de l'Audi

Du 9 Octobre au 28 Mai 2026

Auditorium - Orchestre national de Lyon

  • Concert

Déjeuner sur le pouce tout en s’offrant une parenthèse musicale au cœur de la journée, c’est possible avec les Midis de l’Audi ! Laissez-vous guider lors de ces concerts présentés, pour faire l’expérience unique de la musique live.

Jeudi 9 octobre

Vous aurez certainement envie de danser sur vos sièges avec ces deux partitions qui adaptent au goût du jour des formes anciennes. Les cordes de l’Orchestre national de Lyon, menées par Jennifer Gilbert, violon solo supersoliste, plongent tout d’abord à l’époque baroque grâce à la Suite Holberg. Mais ce baroque est largement revisité par le tempérament romantique de Grieg, principal compositeur norvégien du XIXe siècle, qui y glisse aussi quelques échos du folklore de son pays. Cap ensuite vers les États-Unis où David Diamond, désireux d’éclairer un peu la sinistre année 1944, compose ce Rounds plein de swing dont le titre évoque une danse anglaise de la Renaissance. Mais c’est plutôt aux saloons du Far West que l’on pense, derrière la modernité de l’écriture.

Mercredi 14 janvier

Giovanni Radivo, violon solo supersoliste de l’Orchestre national de Lyon, dirige ses collègues de son archet et nous fait découvrir deux symphonies de la fin du XVIIIe siècle. L’une émane de Mozart, l’un des trois compositeurs majeurs du style classique viennois avec Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven. À côté de ce nom illustre, nous en découvrirons un moins connu : Joseph Martin Kraus. Ce Bavarois de naissance fut surnommé le Mozart suédois parce qu’il mena une brillante carrière à Stockholm, mais aussi parce qu’il est l’exact contemporain de l’auteur de Don Giovanni et partage avec lui une existence tragiquement courte : né comme lui en 1756, il ne lui survécut que d’un an, mourant de la tuberculose en décembre 1792. 

Jeudi 28 mai

Ce concert nous transporte dans les fastes de la Versailles royale, avec des pièces liées aux règnes de Louis XIV et Louis XV où le quatuor de cuivres et les presque 6 400 tuyaux de l’orgue rivalisent d’éclat. On y entendra l’un des plus grands tubes de la musique baroque, la «Danse des sauvages», extraite de l’opéra-ballet de Rameau Les Indes galantes. L’orgue et les cuivres n’ayant toujours pas fini de débattre, nous découvrirons également une pièce de 2011, Face-à-face, composée par le compositeur en résidence de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, Grégoire Rolland. Ce dernier ayant plusieurs cordes à son arc, il sera lui-même à l’orgue et nous introduira tout en douceur dans son univers créateur.

Offre de restauration proposée par la Fabuleuse Cantine.

 

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