Commémoration
- Publié le 18 avril 2023

Journée Nationale de commémoration du Génocide des Arméniens

Crédit photo : Muriel Chaulet

Dans le cadre de la Journée Nationale de commémoration du Génocide des Arméniens, la Ville de Lyon organise, en partenariat avec la Préfecture du Rhône et le CCAF, une cérémonie devant le Mémorial du Génocide des Arméniens et de tous les crimes contre l’humanité, Place Antonin Poncet dans le 2e arrondissement.

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Grégory Doucet, Maire de Lyon, Fabienne Buccio Préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes Préfète du Rhône, Raffi Tanzilli, Président du CCAF Centre (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France), ainsi que des membres de l'équipe d'Athlétisme arménienne séléctionnés au Jeux Olympisue 2024, commémoreront le génocide des Arméniens le 24 avril à 17h30 sur la Place Antonin Poncet.
 

Contre la négation de tous les génocides et pour la prévention de tous les crimes contre l’humanité 
Au coeur du message que souhaite porter la Ville de Lyon se trouve bien sûr l’hommage aux victimes du premier génocide du 20ème siècle et sa reconnaissance internationale, mais aussi l’idée d’universalité de la mémoire.

Une position symbolisée par le Mémorial édifié en 2006 place Antonin Poncet : 36 pierres blanches qui se dressent au coeur de la cité pour les victimes arméniennes et celles de tous les génocides, pour le respect des Droits de l’Homme et de l’identité des peuples, pour le souvenir et la prévention de tous les crimes contre l’humanité.


Lyon et l'Arménie : coopération internationale et diaspora dynamique
Historiquement, Lyon a tissé des liens forts avec l’Arménie. De nombreux rescapés du génocide s’y sont installés. La communauté arménienne de l’agglomération compte aujourd’hui 40 000 membres, ce qui en fait la troisième de France après Paris et Marseille. Cette communauté s’appuie sur un tissu associatif local très actif, fédéré par le CCAF Centre.

Parallèlement, Lyon, jumelée avec la capitale Erevan, a multiplié ces dernières années les accords de coopération et les échanges économiques, notamment après le séisme qui a ravagé la région de Spitak en 1988. Cette relation étroite avec l’Arménie, la Ville de Lyon entend bien la valoriser au fil de cette année de commémorations.